1. |
Des souvenirs en flocons
03:18
|
|||
Des petits bouts de nuages
Tombent en flocons
Son cœur lentement voyage
Au gré de ses frissons
Dans sa tête coiffée d’argent
Peu à peu elle se souvient
Ses idées en noir et blanc
Ne semblent pas bien loin
La neige comme le temps
Remonte le sablier
Fait oublier le présent
Et ravive le passé
Ses pensées comme une danse
Rejouent la comptine
D’un amour plein d’innocence
D’une belle idylle enfantine
Dans les yeux pleins de candeur
Suivant sa balançoire
Elle peut lire la douceur
De l’amour au premier regard
La neige comme le temps
Remonte le sablier
Fait oublier le présent
Et ravive le passé
La neige s’amasse sur les trottoirs
Le bonheur se tasse dans sa mémoire
Blottie dans son manteau d’amertume
Le froid de l’hiver la consume
La neige comme le temps
Remonte le sablier
Fait oublier le présent
Et ravive le passé
Mais l’enfance comme une fleur
Finit par se faner
Et emporte dans les pleurs
Les histoires insensées
Son amant comme un bateau
Son cœur entre deux rives
Laisse l’avenir prendre l’eau
L’amour à la dérive
|
||||
2. |
Pour mieux te retrouver
03:23
|
|||
Mes mains serrées sur ma valise
Tes doigts s’écorchent sur mon billet
J’ai peur d’agir un peu trop vite
Tirer un trait sur c’que j’aimais
J’veux emprunter de simples ailes
Un p’tit moment pour mieux rêver
Voir jusqu’au bout de la passerelle
Avant que ma vie soit du passé
J’veux voir Paris, puis même Tokyo
Bien trop besoin de m’en aller
Et voir Bali et Toronto
Tout ça pour mieux te retrouver
Tes yeux me perdent dans la foule
Je vois bien que j’te fais du mal
Tes larmes se noient dans la houle
D’une vie qui semblait trop banale
Les passagers paraissent insouciants
D’un adieu bien trop déchirant
Ils songent vacances, dépaysement
Mes pensées décollent pour le firmament
J’vais à Paris, puis à Tokyo
Bien trop besoin de m’en aller
Et à Bali et Toronto
Tout ça pour mieux te retrouver
Les lieux se brouillent
Mon utopie se rouille
Dans les larmes du doute
Que tu sèmes sur ma route
Je quitte Paris, au revoir Tokyo
J’avais besoin de m’en aller
Adieu Bali et Toronto
Tout ça pour mieux te retrouver
Après les virages, les chemins de traverse
Je reste la même, j’serre mon bagage
Inconscients de ce qui me bouleverse
Les gens accueillent l’atterrissage
Alors que leur famille les attend
Une seule question vient m’tarauder
Mon cœur s’emballe c’est indécent
As-tu besoin de m’retrouver ?
|
||||
3. |
Tire dans mon coeur
03:33
|
|||
Je suis si triste, ils sont heureux
Eux pour qui tout va pour le mieux
Mieux que moi c’est pas difficile
Ils sont si joyeux de leur idylle
Sont pas gênés par les passants
S’en s’arrêter s’embrassent gaiement
M’en mettent quasi le baume au cœur
Suis cœur à prendre, mais pas d’rancœur
J’dérape, je glisse, me retenir
Se rapprochent de mes souvenirs
Tire dans mon cœur si j’dois partir
Tire dans mon cœur si j’dois mourir
Rire ou sourire tu sais plus mentir
Tire dans mon cœur, oui vas-y tire
Je les regarde, ils me sourient
Souris c’est cela voir tout en gris
Gris c’est pas noir, mais c’est pas blanc
Blanc j’y crois plus c’est que du vent
Remarque ils ont pas l’air de voir
A voir leur air on pourrait croire
Croire que l’amour c’est pour toujours
Ils jouent une pièce, un mauvais tour
J’dérape, je glisse, peux plus me retenir
Ça y est voilà les souvenirs
Tire dans mon cœur si j’dois partir
Tire dans mon cœur si j’dois mourir
Rire ou sourire tu sais plus mentir
Tire dans mon cœur, oui vas-y tire
Actrice d’un monde où tout se perd
Perdu de vue tous mes repères
Père tu m’as dit qu’il faut pas que je pleure
J’pleure l’inconnu rempli de peurs
Je suis si triste, ils sont heureux
Eux pour qui tout va pour le mieux
Mieux que moi c’est pas difficile
(Ils) sont si joyeux de leur idylle
Tire dans mon cœur si j’dois partir
Tire dans mon cœur si j’dois mourir
Rire ou sourire tu sais plus mentir
Tire dans mon cœur, oui vas-y tire
Tire dans mon cœur si j’dois partir
Tire dans mon cœur si j’dois mourir
Rire ou sourire tu sais plus mentir
Tire dans mon cœur, oui vas-y tire
|
||||
4. |
Une chambre vide
02:56
|
|||
Reste un blanc dans ma vie
Une marge à combler
Le souci des non-dits
Qui m’empêche d’avancer
Quand mon cœur aux arrêts
Refuse de battre pour rien
L’arythmie en harnais
Mes pensées comme un frein
Ta perte comme du velours
En rideaux arrachés
Une douleur qui sonne sourd
Un silence à crier
Le souvenir de tes doigts
Comme le feu d’un tattoo
Brûle ma peau de l’émoi,
D’émotions déjà floues
Ton regard un baiser
Qui rallume ma fièvre
Un goût d’inachevé
Qui s’éteint sur mes lèvres
Ta perte comme du velours
En rideaux arrachés
Une douleur qui sonne sourd
Un silence à crier
Mais l’avenir en promesses
Se dessine sous mes pas
Et j’espère te revoir
Car le temps n’attend pas
Tes gestes trompent tes fables
Plus d’mensonges, d’illusions
Ton corps joue carte sur table
Qu’est-ce qu’au fond nous craignons?
|
||||
5. |
Ma vie comme une scène
03:13
|
|||
Lorsque le rideau est fermé
Mon masque est déjà bien placé
Vie quotidienne peinturlurée
Un faux semblant pour réalité
Alors que le rideau est clos
Je perfectionne mon numéro
Je ne sais plus le vrai du faux
Dans mon costume à fleur de peau
Pas d’entracte pour la comédienne
Quand le rôle s’empare de ma vie
Trop craintive pour quitter la scène
Je ne sais plus ce que je suis
Lorsque le rideau est ouvert
Vous me pensez à découvert
Mais voyant mon sourire muselière
Vous devriez pas m’croire sincère
Alors que le rideau se lève
Mon vrai moi laissé sur la grève
Se laisse affaiblir par ma fièvre
Le mensonge ne laisse pas de trêve
Pas d’entracte pour la comédienne
Quand le rôle s’empare de ma vie
Trop craintive pour quitter la scène
Je ne sais plus ce que je suis
Soudain le rideau se déchire
J’tente de m’cacher dans ses rabats
Car c’est mon essence qui se livre
Mon dieu c’que j’ai peur d’être moi
Une entracte pour la comédienne
J’veux plus qu’le rôle s’empare de ma vie
Bien qu’craintive j’dois quitter la scène
Pour savoir enfin qui je suis
|
||||
6. |
||||
Souliers rouges sous le canapé
Cerises pour les petons d’une Cendrillon
Retirées, jetées, délaissées
Pieds nus frissonnant dans le futon
La voilà plantée sur ses escarpins
Affichant un petit air hautain
Celui qui sied bien à son teint
Elle se tourne et il sait que c’est la fin
Louboutin, Prada ou Guess
C’est ce qu’il regarde avant les fesses
Louboutin, Prada ou Guess
Son talon d’Achille il le confesse
Ballerines comme pantoufles de vair
Déjà minuit mais toujours avec lui
Pas de carrosse, elle ne manque pas d’air
Il la dévore des yeux et d’mes bras
Ôtées avec une souplesse de danseuse
Soigneusement rangées sur le pallier
Il n’a le droit qu’à une nuit chanceuse
Et elle se faufile déjà dans les escaliers
Louboutin, Prada ou Guess
C’est ce qu’il regarde avant les fesses
Louboutin, Prada ou Guess
Son talon d’Achille il le confesse
Il remarque d’abord ses pantoufles
Les siennes qu’elle a secrètement dérobées
Est-elle déjà à bout de souffle
Pour opter pour ces anti-sexes démodés
Louboutin, Prada ou Guess
C’est ce qu’il regarde avant les fesses
Louboutin, Prada ou Guess
Son talon d’Achille il le confesse
Une nuit pour comprendre qu’elle est toute sa vie
Maintenant il sait même plus ce qu’elle portait
Bottes sensuelles ou tongs fleuries
C’est ses pieds nus qui lui font envie
|
||||
7. |
La passion en pizzicato
03:16
|
|||
Tu sais comment me faire vibrer
En chef d’orchestre bien avisé
En deux temps et trois mouvements
Je te trouve plutôt convaincant
Ton archet glisse, irrésistible
Tu fais sonner ma corde sensible
Tu me charmes en pizzicato
Mais j’crains que ça n’soit que du pipeau
Tu écris avec soin les paroles
Et tu dessines la partition
A coup de noires en clé de sol
Tu composes une belle passion
Pinçant mon cœur comme une guitare
Pour que je commence à y croire
Tu slides et rockes notre relation
Tu casses le blues de mes émotions
Jouant de ma peau comme un piano
Tes doigts ne s’y accordent qu’en do
Tu condamnes les bémols, les noires
Pas de désespoir sur mon enveloppe ivoire
Tu écris avec soin les paroles
Et tu dessines la partition
A coup de noires en clé de sol
Tu composes une belle passion
Tu n’veux pas que le rythme s’arrête
Quand tu me mènes à la baguette
Tu t’inventes batteur lancinant
Pour pas que j’t’aime à contre temps
Quand mon bonheur semble à bout d’souffle
A coup de cuivres tu m’époustoufles
Tu rends ma vie plus colorée
Tes doigts bien pistonnés pour me charmer
Tu écris avec soin les paroles
Et tu dessines la partition
A coup de noires en clé de sol
Tu composes une belle passion
|
||||
8. |
Les amants d'éternité
03:03
|
|||
Si belle dans sa chape de pierre
Si belle que je me perds
Bleus comme l’océan
Yeux envoûtants
Son cœur lui n’est pas en pierre
Son cœur est ma prière
Belle île cruelle
Carcan éternel
Figés par un coup du sort
Figés sous le coup d’un sort
Le tonnerre peut arriver
Pour les amants d’éternité
Ame sœur ou non c’était elle
Celle que j’aimais
Celle qu’il fallait
Celle
Ame sœur ou non toujours lui
Pour la mort
Pour la vie
Lui
Figés par un coup du sort
Figés sous le coup d’un sort
Le tonnerre peut arriver
Pour les amants d’éternité
Condamné à la regarder
Le voir sans le toucher
Une route nous sépare
Un abîme de désespoir
Figés par un coup du sort
Figés sous le coup d’un sort
Le tonnerre peut arriver
Pour les amants d’éternité
Le tonnerre gronde
Les cœurs s’emballent
Passez pas entre eux
Les amants se rejoignent
|
||||
9. |
Un silence à crier
02:54
|
|||
Reste un blanc dans ma vie
Une marge à combler
Le souci des non-dits
Qui m’empêche d’avancer
Quand mon cœur aux arrêts
Refuse de battre pour rien
L’arythmie en harnais
Mes pensées comme un frein
Ta perte comme du velours
En rideaux arrachés
Une douleur qui sonne sourd
Un silence à crier
Le souvenir de tes doigts
Comme le feu d’un tattoo
Brûle ma peau de l’émoi,
D’émotions déjà floues
Ton regard un baiser
Qui rallume ma fièvre
Un goût d’inachevé
Qui s’éteint sur mes lèvres
Ta perte comme du velours
En rideaux arrachés
Une douleur qui sonne sourd
Un silence à crier
Mais l’avenir en promesses
Se dessine sous mes pas
Et j’espère te revoir
Car le temps n’attend pas
Tes gestes trompent tes fables
Plus d’mensonges, d’illusions
Ton corps joue carte sur table
Qu’est-ce qu’au fond nous craignons?
Ta perte comme du velours
En rideaux arrachés
Une douleur qui sonne sourd
Un silence à crier
|
||||
10. |
Clair dans ton jeu
02:16
|
|||
Dans un Cluedo endiablé
Colonel Moutarde avec le chandelier
Ca n’est pas toi qui as tué
T’es perdu dans la salle à manger
Emprisonné dans le Monopoly
Quelques hotels pour faire joli
La rue d’la paix c’est tout ce que tu veux
Mais t’hypothèques tu ne peux pas faire mieux
Toi tu voudrais jouer aux dames
N’essaies même pas de me bluffer
Moi je vois clair dans ton jeu
Ca s’ra quand je veux, où je veux
1000 bornes à faire pour t’enfuir
Un pneu crevé dois-tu pleurer ou rire ?
Ni prioritaire, ni increvable
Aux jeux de plateau t’es lamentable
Cavalier en L, dame en diagonal
Mais ton cavalier s’emballe et détale
Tous ces pions te rendrent fou
Echec et mat t’es à genoux
Toi tu voudrais jouer aux dames
N’essaies même pas de me bluffer
Moi je vois clair dans ton jeu
Ca s’ra quand je veux, où je veux
Tabou cette fois t’as p’t’être une chance
De découvrir à quoi je pense
Mais où avais-je donc la tête
T’es pas doué pour les devinettes
Toi tu voudrais jouer aux dames
N’essaies même pas de me bluffer
Moi je vois clair dans ton jeu
Ca s’ra quand je veux, où je
Mais tu voudrais jouer aux dames
N’essaies même pas de me bluffer
Moi je vois clair dans ton jeu
Ca s’ra quand je veux, où je veux
|
||||
11. |
||||
Je fuis le rassurant
Des jours déjà écrits
J’veux plus vivre en rêvant
Occulter mes envies
Je n’veux plus m’abîmer
En de trop vaines promesses
Plus construire à l’avance
Un avenir sans ivresse
Déborder du chemin
Dépasser les impasses
Eviter que demain
Aujourd’hui ne s’efface
Et je n’m’arrêterai pas
Avant de m’sentir chez moi
Non je n’m’arrêterai pas
Avant de m’sentir chez moi
Je n’veux plus écouter
Ces conseils trop craintifs
Et suivre en pointillé
La trace d’une vie à vif
Je n’veux plus être paumée
Et gaspiller mes heures
Quand toutes mes pensées
Ne parlent que d’ailleurs
Déborder du chemin
Dépasser les impasses
Eviter que demain
Aujourd’hui ne s’efface
Et je n’m’arrêterai pas
Avant de m’sentir chez moi
Non je n’m’arrêterai pas
Avant de m’sentir chez moi
Je quitte mes habitudes
Prison du rassurant
Avive la certitude
D’un futur terrifiant
Mais j’reste résolue
J’vais pas abandonner
Avant cet inconnu
Qui m’sera familier
Plus contenter les autres
Et constater bien tard
Que mon cœur s’oubliant
Bat plus que par hasard
Déborder du chemin
Dépasser les impasses
Eviter que demain
Aujourd’hui ne s’efface
Et je n’m’arrêterai pas
Avant de m’sentir chez moi
Non je n’m’arrêterai pas
Déborder du chemin
Dépasser les impasses
Eviter que demain
Aujourd’hui ne s’efface
Et je n’m’arrêterai pas
Avant de m’sentir chez moi
Non je n’m’arrêterai pas
Avant de m’sentir chez moi
|
||||
12. |
Elle vivait d'à peu près
02:41
|
|||
Elle vivait de trop près
Une réalité agressive
Celle qui lui infligeait
D’être un peu plus créative
Elle vivait d’à peu près
Loin des rimes trop jouées
Et fuyait le corset
Des quotidiens éreintés
Elle vivait d’à peu près
De temps en autant
Et lançait dans le vent
Ses rêves bien trop grands
Elle vivait d’à peu près
De romans à drôle de causes
Qui parlaient trop d’amour
Et de bien peu d’autres choses
Elle vivait de trop près
Des histoires sans toujours
Celles qui laissent des regrets
Et qu’on compte à rebours
Elle vivait dans l’après
Loin du prince charlatan
Qu’elle trouvait trop suspect
Et pas assez convainquant
Elle vivait d’à peu près
De temps en autant
Et lançait dans le vent
Ses rêves bien trop grands
Elle vivait dans l’après
Cherchait une perle sans fard
Un amant dont l’attrait
Durerait au deuxième regard
Lui vivait pour être prêt
À pouvoir l’accueillir
D’un coup de fou
D’un coup de poudre
L’aimer à en guérir
Et ils vivront d’à peu près
De temps en autant
Et lanceront toujours dans le vent
Des rêves qui sembleront trop grands
|
Alizée Calza Montreal, Québec
J'ai le nom d'un vent
Mais j'me laisse pas porter par les courants d'air
Les pieds sur terre, la tête en
métaphore
La musique dirige mon coeur et mes pas
Ma harpe a su pincer ma corde sensible
Et avec mes doigts en onomatopées
Je danse sur ses cordes comme sur les mots
Je frissonne lorsque ma plume remplit la blancheur du papier
J'aime ces amas de lettres qui donnent un sens è ma vie.
... more
Streaming and Download help
If you like Alizée Calza, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp