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Ma Vie comme une sc​è​ne

by Alizée Calza

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1.
Des petits bouts de nuages Tombent en flocons Son cœur lentement voyage Au gré de ses frissons Dans sa tête coiffée d’argent Peu à peu elle se souvient Ses idées en noir et blanc Ne semblent pas bien loin La neige comme le temps Remonte le sablier Fait oublier le présent Et ravive le passé Ses pensées comme une danse Rejouent la comptine D’un amour plein d’innocence D’une belle idylle enfantine Dans les yeux pleins de candeur Suivant sa balançoire Elle peut lire la douceur De l’amour au premier regard La neige comme le temps Remonte le sablier Fait oublier le présent Et ravive le passé La neige s’amasse sur les trottoirs Le bonheur se tasse dans sa mémoire Blottie dans son manteau d’amertume Le froid de l’hiver la consume La neige comme le temps Remonte le sablier Fait oublier le présent Et ravive le passé Mais l’enfance comme une fleur Finit par se faner Et emporte dans les pleurs Les histoires insensées Son amant comme un bateau Son cœur entre deux rives Laisse l’avenir prendre l’eau L’amour à la dérive
2.
Mes mains serrées sur ma valise Tes doigts s’écorchent sur mon billet J’ai peur d’agir un peu trop vite Tirer un trait sur c’que j’aimais J’veux emprunter de simples ailes Un p’tit moment pour mieux rêver Voir jusqu’au bout de la passerelle Avant que ma vie soit du passé J’veux voir Paris, puis même Tokyo Bien trop besoin de m’en aller Et voir Bali et Toronto Tout ça pour mieux te retrouver Tes yeux me perdent dans la foule Je vois bien que j’te fais du mal Tes larmes se noient dans la houle D’une vie qui semblait trop banale Les passagers paraissent insouciants D’un adieu bien trop déchirant Ils songent vacances, dépaysement Mes pensées décollent pour le firmament J’vais à Paris, puis à Tokyo Bien trop besoin de m’en aller Et à Bali et Toronto Tout ça pour mieux te retrouver Les lieux se brouillent Mon utopie se rouille Dans les larmes du doute Que tu sèmes sur ma route Je quitte Paris, au revoir Tokyo J’avais besoin de m’en aller Adieu Bali et Toronto Tout ça pour mieux te retrouver Après les virages, les chemins de traverse Je reste la même, j’serre mon bagage Inconscients de ce qui me bouleverse Les gens accueillent l’atterrissage Alors que leur famille les attend Une seule question vient m’tarauder Mon cœur s’emballe c’est indécent As-tu besoin de m’retrouver ?
3.
Je suis si triste, ils sont heureux Eux pour qui tout va pour le mieux Mieux que moi c’est pas difficile Ils sont si joyeux de leur idylle Sont pas gênés par les passants S’en s’arrêter s’embrassent gaiement M’en mettent quasi le baume au cœur Suis cœur à prendre, mais pas d’rancœur J’dérape, je glisse, me retenir Se rapprochent de mes souvenirs Tire dans mon cœur si j’dois partir Tire dans mon cœur si j’dois mourir Rire ou sourire tu sais plus mentir Tire dans mon cœur, oui vas-y tire Je les regarde, ils me sourient Souris c’est cela voir tout en gris Gris c’est pas noir, mais c’est pas blanc Blanc j’y crois plus c’est que du vent Remarque ils ont pas l’air de voir A voir leur air on pourrait croire Croire que l’amour c’est pour toujours Ils jouent une pièce, un mauvais tour J’dérape, je glisse, peux plus me retenir Ça y est voilà les souvenirs Tire dans mon cœur si j’dois partir Tire dans mon cœur si j’dois mourir Rire ou sourire tu sais plus mentir Tire dans mon cœur, oui vas-y tire Actrice d’un monde où tout se perd Perdu de vue tous mes repères Père tu m’as dit qu’il faut pas que je pleure J’pleure l’inconnu rempli de peurs Je suis si triste, ils sont heureux Eux pour qui tout va pour le mieux Mieux que moi c’est pas difficile (Ils) sont si joyeux de leur idylle Tire dans mon cœur si j’dois partir Tire dans mon cœur si j’dois mourir Rire ou sourire tu sais plus mentir Tire dans mon cœur, oui vas-y tire Tire dans mon cœur si j’dois partir Tire dans mon cœur si j’dois mourir Rire ou sourire tu sais plus mentir Tire dans mon cœur, oui vas-y tire
4.
Reste un blanc dans ma vie Une marge à combler Le souci des non-dits Qui m’empêche d’avancer Quand mon cœur aux arrêts Refuse de battre pour rien L’arythmie en harnais Mes pensées comme un frein Ta perte comme du velours En rideaux arrachés Une douleur qui sonne sourd Un silence à crier Le souvenir de tes doigts Comme le feu d’un tattoo Brûle ma peau de l’émoi, D’émotions déjà floues Ton regard un baiser Qui rallume ma fièvre Un goût d’inachevé Qui s’éteint sur mes lèvres Ta perte comme du velours En rideaux arrachés Une douleur qui sonne sourd Un silence à crier Mais l’avenir en promesses Se dessine sous mes pas Et j’espère te revoir Car le temps n’attend pas Tes gestes trompent tes fables Plus d’mensonges, d’illusions Ton corps joue carte sur table Qu’est-ce qu’au fond nous craignons?
5.
Lorsque le rideau est fermé Mon masque est déjà bien placé Vie quotidienne peinturlurée Un faux semblant pour réalité Alors que le rideau est clos Je perfectionne mon numéro Je ne sais plus le vrai du faux Dans mon costume à fleur de peau Pas d’entracte pour la comédienne Quand le rôle s’empare de ma vie Trop craintive pour quitter la scène Je ne sais plus ce que je suis Lorsque le rideau est ouvert Vous me pensez à découvert Mais voyant mon sourire muselière Vous devriez pas m’croire sincère Alors que le rideau se lève Mon vrai moi laissé sur la grève Se laisse affaiblir par ma fièvre Le mensonge ne laisse pas de trêve Pas d’entracte pour la comédienne Quand le rôle s’empare de ma vie Trop craintive pour quitter la scène Je ne sais plus ce que je suis Soudain le rideau se déchire J’tente de m’cacher dans ses rabats Car c’est mon essence qui se livre Mon dieu c’que j’ai peur d’être moi Une entracte pour la comédienne J’veux plus qu’le rôle s’empare de ma vie Bien qu’craintive j’dois quitter la scène Pour savoir enfin qui je suis
6.
Souliers rouges sous le canapé Cerises pour les petons d’une Cendrillon Retirées, jetées, délaissées Pieds nus frissonnant dans le futon La voilà plantée sur ses escarpins Affichant un petit air hautain Celui qui sied bien à son teint Elle se tourne et il sait que c’est la fin Louboutin, Prada ou Guess C’est ce qu’il regarde avant les fesses Louboutin, Prada ou Guess Son talon d’Achille il le confesse Ballerines comme pantoufles de vair Déjà minuit mais toujours avec lui Pas de carrosse, elle ne manque pas d’air Il la dévore des yeux et d’mes bras Ôtées avec une souplesse de danseuse Soigneusement rangées sur le pallier Il n’a le droit qu’à une nuit chanceuse Et elle se faufile déjà dans les escaliers Louboutin, Prada ou Guess C’est ce qu’il regarde avant les fesses Louboutin, Prada ou Guess Son talon d’Achille il le confesse Il remarque d’abord ses pantoufles Les siennes qu’elle a secrètement dérobées Est-elle déjà à bout de souffle Pour opter pour ces anti-sexes démodés Louboutin, Prada ou Guess C’est ce qu’il regarde avant les fesses Louboutin, Prada ou Guess Son talon d’Achille il le confesse Une nuit pour comprendre qu’elle est toute sa vie Maintenant il sait même plus ce qu’elle portait Bottes sensuelles ou tongs fleuries C’est ses pieds nus qui lui font envie
7.
Tu sais comment me faire vibrer En chef d’orchestre bien avisé En deux temps et trois mouvements Je te trouve plutôt convaincant Ton archet glisse, irrésistible Tu fais sonner ma corde sensible Tu me charmes en pizzicato Mais j’crains que ça n’soit que du pipeau Tu écris avec soin les paroles Et tu dessines la partition A coup de noires en clé de sol Tu composes une belle passion Pinçant mon cœur comme une guitare Pour que je commence à y croire Tu slides et rockes notre relation Tu casses le blues de mes émotions Jouant de ma peau comme un piano Tes doigts ne s’y accordent qu’en do Tu condamnes les bémols, les noires Pas de désespoir sur mon enveloppe ivoire Tu écris avec soin les paroles Et tu dessines la partition A coup de noires en clé de sol Tu composes une belle passion Tu n’veux pas que le rythme s’arrête Quand tu me mènes à la baguette Tu t’inventes batteur lancinant Pour pas que j’t’aime à contre temps Quand mon bonheur semble à bout d’souffle A coup de cuivres tu m’époustoufles Tu rends ma vie plus colorée Tes doigts bien pistonnés pour me charmer Tu écris avec soin les paroles Et tu dessines la partition A coup de noires en clé de sol Tu composes une belle passion
8.
Si belle dans sa chape de pierre Si belle que je me perds Bleus comme l’océan Yeux envoûtants Son cœur lui n’est pas en pierre Son cœur est ma prière Belle île cruelle Carcan éternel Figés par un coup du sort Figés sous le coup d’un sort Le tonnerre peut arriver Pour les amants d’éternité Ame sœur ou non c’était elle Celle que j’aimais Celle qu’il fallait Celle Ame sœur ou non toujours lui Pour la mort Pour la vie Lui Figés par un coup du sort Figés sous le coup d’un sort Le tonnerre peut arriver Pour les amants d’éternité Condamné à la regarder Le voir sans le toucher Une route nous sépare Un abîme de désespoir Figés par un coup du sort Figés sous le coup d’un sort Le tonnerre peut arriver Pour les amants d’éternité Le tonnerre gronde Les cœurs s’emballent Passez pas entre eux Les amants se rejoignent
9.
Reste un blanc dans ma vie Une marge à combler Le souci des non-dits Qui m’empêche d’avancer Quand mon cœur aux arrêts Refuse de battre pour rien L’arythmie en harnais Mes pensées comme un frein Ta perte comme du velours En rideaux arrachés Une douleur qui sonne sourd Un silence à crier Le souvenir de tes doigts Comme le feu d’un tattoo Brûle ma peau de l’émoi, D’émotions déjà floues Ton regard un baiser Qui rallume ma fièvre Un goût d’inachevé Qui s’éteint sur mes lèvres Ta perte comme du velours En rideaux arrachés Une douleur qui sonne sourd Un silence à crier Mais l’avenir en promesses Se dessine sous mes pas Et j’espère te revoir Car le temps n’attend pas Tes gestes trompent tes fables Plus d’mensonges, d’illusions Ton corps joue carte sur table Qu’est-ce qu’au fond nous craignons? Ta perte comme du velours En rideaux arrachés Une douleur qui sonne sourd Un silence à crier
10.
Dans un Cluedo endiablé Colonel Moutarde avec le chandelier Ca n’est pas toi qui as tué T’es perdu dans la salle à manger Emprisonné dans le Monopoly Quelques hotels pour faire joli La rue d’la paix c’est tout ce que tu veux Mais t’hypothèques tu ne peux pas faire mieux Toi tu voudrais jouer aux dames N’essaies même pas de me bluffer Moi je vois clair dans ton jeu Ca s’ra quand je veux, où je veux 1000 bornes à faire pour t’enfuir Un pneu crevé dois-tu pleurer ou rire ? Ni prioritaire, ni increvable Aux jeux de plateau t’es lamentable Cavalier en L, dame en diagonal Mais ton cavalier s’emballe et détale Tous ces pions te rendrent fou Echec et mat t’es à genoux Toi tu voudrais jouer aux dames N’essaies même pas de me bluffer Moi je vois clair dans ton jeu Ca s’ra quand je veux, où je veux Tabou cette fois t’as p’t’être une chance De découvrir à quoi je pense Mais où avais-je donc la tête T’es pas doué pour les devinettes Toi tu voudrais jouer aux dames N’essaies même pas de me bluffer Moi je vois clair dans ton jeu Ca s’ra quand je veux, où je Mais tu voudrais jouer aux dames N’essaies même pas de me bluffer Moi je vois clair dans ton jeu Ca s’ra quand je veux, où je veux
11.
Je fuis le rassurant Des jours déjà écrits J’veux plus vivre en rêvant Occulter mes envies Je n’veux plus m’abîmer En de trop vaines promesses Plus construire à l’avance Un avenir sans ivresse Déborder du chemin Dépasser les impasses Eviter que demain Aujourd’hui ne s’efface Et je n’m’arrêterai pas Avant de m’sentir chez moi Non je n’m’arrêterai pas Avant de m’sentir chez moi Je n’veux plus écouter Ces conseils trop craintifs Et suivre en pointillé La trace d’une vie à vif Je n’veux plus être paumée Et gaspiller mes heures Quand toutes mes pensées Ne parlent que d’ailleurs Déborder du chemin Dépasser les impasses Eviter que demain Aujourd’hui ne s’efface Et je n’m’arrêterai pas Avant de m’sentir chez moi Non je n’m’arrêterai pas Avant de m’sentir chez moi Je quitte mes habitudes Prison du rassurant Avive la certitude D’un futur terrifiant Mais j’reste résolue J’vais pas abandonner Avant cet inconnu Qui m’sera familier Plus contenter les autres Et constater bien tard Que mon cœur s’oubliant Bat plus que par hasard Déborder du chemin Dépasser les impasses Eviter que demain Aujourd’hui ne s’efface Et je n’m’arrêterai pas Avant de m’sentir chez moi Non je n’m’arrêterai pas Déborder du chemin Dépasser les impasses Eviter que demain Aujourd’hui ne s’efface Et je n’m’arrêterai pas Avant de m’sentir chez moi Non je n’m’arrêterai pas Avant de m’sentir chez moi
12.
Elle vivait de trop près Une réalité agressive Celle qui lui infligeait D’être un peu plus créative Elle vivait d’à peu près Loin des rimes trop jouées Et fuyait le corset Des quotidiens éreintés Elle vivait d’à peu près De temps en autant Et lançait dans le vent Ses rêves bien trop grands Elle vivait d’à peu près De romans à drôle de causes Qui parlaient trop d’amour Et de bien peu d’autres choses Elle vivait de trop près Des histoires sans toujours Celles qui laissent des regrets Et qu’on compte à rebours Elle vivait dans l’après Loin du prince charlatan Qu’elle trouvait trop suspect Et pas assez convainquant Elle vivait d’à peu près De temps en autant Et lançait dans le vent Ses rêves bien trop grands Elle vivait dans l’après Cherchait une perle sans fard Un amant dont l’attrait Durerait au deuxième regard Lui vivait pour être prêt À pouvoir l’accueillir D’un coup de fou D’un coup de poudre L’aimer à en guérir Et ils vivront d’à peu près De temps en autant Et lanceront toujours dans le vent Des rêves qui sembleront trop grands

credits

released October 30, 2018

Paroles et musique: Alizée Calza
Arrangements: Alizée Calza et Gabriel Poirier Lemoine
Harpe, voix et back: Alizée Calza
Clavier, guitare, basse, harmonica, back: Gabriel Poirier Lemoine
Drum et percussion: François Lachapelle
Prise de son et mixage: François Lachapelle
Mastering: Yannick St-Amand
Graphisme: Gilles Calza
Photo: Pierre Egger
Impression: RSB iMedia

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Alizée Calza Montreal, Québec

J'ai le nom d'un vent
Mais j'me laisse pas porter par les courants d'air
Les pieds sur terre, la tête en métaphore
La musique dirige mon coeur et mes pas
Ma harpe a su pincer ma corde sensible
Et avec mes doigts en onomatopées
Je danse sur ses cordes comme sur les mots
Je frissonne lorsque ma plume remplit la blancheur du papier
J'aime ces amas de lettres qui donnent un sens è ma vie.
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